Z comme ... Zoom sur le Four-Richard

 


  • Odile et le Four-Richard

Comment ne pas parler du Four-Richard !

Ses parents  avaient quitté la ferme de Nouvoitou de 7 hectares pour  celle de Servon de 9 hectares. (voir D comme déménagement) Odile est donc arrivée au Four-Richard en 1939, à l'âge de 8 ans, et ne l'a quitté que 76 années plus tard, pour se rendre en maison de retraite, quand elle n'a vraiment plus eu le choix.

A quoi ressemblait la ferme en 1939 ?

Le bâtiment principal comprenait :
  • une grange dans laquelle se trouvaient notamment le pressoir et la "chaudière" qui était en fait une grande marmite dans laquelle on cuisait les pommes de terre pour les cochons. Cette "chaudière" servait également pour la lessive, après avoir été bien nettoyée. (Voir  K comme Késaco)
  • une partie habitation constituée d'une seule grande pièce, avec un "petit carré" fermé qui servait d'entrée et où la mère d'Odile avait accroché au mur et au plafond beaucoup de plantes vertes. Dans cette grande pièce au sol en terre battue, les 3 armoires étaient disposées de façon à délimiter un coin "laiterie" où était entreposée l'écrémeuse.  En plus de ces 3 armoires, la pièce était meublée de 3 lits, d'un chevet, d'un buffet, d'une table et des chaises, d'une huche, d'une horloge puis plus tard d'une machine à coudre. Deux cheminées complétaient le décor (une à chaque bout) et deux fenêtres éclairaient la pièce. (extrait de O comme Odile à la maison)
  • une étable qui accueillait 5 vaches en 1939
  • une écurie/sous  qui abritait chevaux et cochons.

Quand ils sont arrivés, il y avait encore les traces d'un four sur le pignon (coté étable). Ce four est peut-être à l'origine du nom "Four Richard" ?

A l'arrière du bâtiment :

  • un cellier
  • et probablement une ancienne sous à cochons (j'ignore si la famille s'en est servie en tant que sous à cochons)


 

Il n'y a pas vraiment de photos montrant les bâtiments avant 1956

 

Sur ces photos ci-dessous, on en aperçoit tout de même quelques éléments. 

On remarquera 

  • que la porte d'entrée est à 2 battants
  • qu'une des 2 fenêtres est assez petite et protégée par des barreaux et du grillage.


On a une meilleure vue d'ensemble sur les photos de 1956 et de 1957 ci-dessous :







  • Pendant 20 ans, il n'y aura eu pratiquement aucun changement. C'est seulement en 1958, au moment du mariage d'Odile, que quelques travaux seront effectués par le propriétaire  (voir article consacré aux premières années de mariage)
    • une des 2 cheminées est abattue
    • une chambre est crée (là ou était une des cheminées)
    • du parquet est posé  dans la chambre

L'habitation était donc alors composée de 2 pièces : la chambre avec une petite fenêtre  et la cuisine avec son sol en terre battue, une cheminée, une porte et une fenêtre. Le lit du père d'Odile se trouvait dans cette pièce.

L'aspect extérieur n'a pas changé et les photos le montrent bien





 

  • Ci dessous une photo montage du Four-Richard  vers les années 1958-1960.

Pour la voir en plus grand (possibilité de zoomer) c'est ici


 

  • Plus tard, début 1966, de nouveaux travaux sont entrepris :
    • création d'une 2ème chambre pour "pépère", la fenêtre de cette chambre étant à la place de l'ancienne porte
    • la fenêtre de la chambre existante est agrandie
    • la cuisine est cimentée et la seule ouverture de cette pièce est désormais la porte d'entrée, vitrée, à l'emplacement de l'ancienne fenêtre.
    • un petit couloir est créé desservant les 2 chambres et l'arrière de la maison (cellier, laiterie ...)
    • modification de la cheminée qui ne sera plus utilisée en tant que telle, suite à l'achat  d'une cuisinière à bois qui servira pour la cuisine et pour le chauffage.

 

  • A cette date également ou probablement quelques années plus tôt, certains aménagements avaient déjà été effectués
    • arrivée de l'eau courante en 1961, suite au creusement du puits
    • aménagement du local pour la machine à laver
    • aménagement de l'étable et d'un coin du cellier suite à l'arrivée de la trayeuse
    • création de la laiterie
    • fermeture de l'espace derrière la maison avec une porte en bois, cette espace desservant le cellier, le local de la machine à laver et la partie habitation
     


     

Plus tard, beaucoup plus tard, des travaux beaucoup plus importants seront entrepris, notamment lorsque Odile et Louis achèteront les bâtiments.

 

  • Les poulaillers

Un premier poulailler était situé près du tas de fumier (là où de nombreuses années plus tard, il y aura le parterre de roses) et lorsqu'il a brûlé (*), il a été transféré dans la petite maison qu'Odile appelait la maison du bas quand elle était jeune.

J'ignore à quoi servait cette petite maison lorsqu'elle était enfant (je ne lui ai pas demandé) et je ne me souviens pas non plus à quoi elle servait lorsque nous étions jeunes, avant d'être utilisée comme poulailler.

Bien avant 1939, elle avait peut-être été une maison d'habitation et avait certainement été une étable, puisqu'il y avait toujours les potaux pour attacher les vaches.

(*) Il a probablement brulé lors de l'incendie du hangar des voisins dans les années 1970

  • Hangar, écurie, sous à cochons, garage,

J'ignore si un hangar existait en 1939,  je n'ai rien noté à ce sujet. Par contre il en existait un en 1957 avec un toit différent.

La sous et l'écurie, au bout du hangar, ont été construites en 1962. Ils ont probablement refait l'armature et la toiture du hangar en même temps.   A l'emplacement de la sous, se trouvait auparavant un cerisier.

Le garage à voiture a, quant à lui, été construit en 1965.


  • A l'extérieur

Entre le bâtiment principal et la petite maison qui servira plus tard de poulailler, il y avait le jardin.

En face de l'étable, trônait le tas de fumier. Autour du tas de fumier : le 1er poulailler et des clapiers.

A la place de la route par laquelle on arrive aujourd'hui, il y avait un vieux chemin. L'arrivée se faisait alors par le chemin en bout de la sous à cochons. La route actuelle a été construite à la place du vieux chemin en 1972.

Dehors, des tas de bois, des barges de paille, des engins agricoles, et un peu partout ..... des fleurs




Avec cet article consacré au four-Richard où Odile passa la plus grande partie de sa vie, s'achève "Odile de A à Z".


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